Cet article sur le burn out, est le premier d’une série de 3 dont la parution se fera tous les 3 ou 4 mois.
Aujourd’hui, nous allons porter notre attention sur:
Quels en sont les symptômes ?
Quelles sont les personnes les plus à risques ?
Les causes sociétales, les solutions, les traitements seront abordés ultérieurement ainsi que le bore out.
Le burn out est devenu tellement courant, qu’on a tendance à se dire concerné dès qu’on est fatigué ou qu’on en a ras-le-bol de notre travail. Pourtant, ce terme recouvre une souffrance bien plus profonde qu’une simple baisse d’énergie ou de motivation.
Ce qui ne veut pas dire que l’on doit sous-estimer une fatigue qui s’installe ; en effet, si le brun out apparaît souvent comme une véritable cassure dans la vie d’un individu, son arrivée s’est faite petit à petit, insidieusement.
L’identifier, le définir
Le burn out, c’est comme se retrouver éteint(e) après avoir trop donné de soi, de son énergie, de ses ressources.
L’épuisement est aussi bien physique que psychique.
La personne se sent vide, les choses de la vie n’ont plus beaucoup de sens. On est à fleur de peau et on peut se laisser aller à des excès d’énervement et de colère pour un oui, ou pour un non.
La mémoire et la concentration semblent s’être fait la malle, rassembler ses idées et y voir clair devient de plus en plus compliqué.
Tout est corvée, tout est devenu une montagne.
Si certains explosent à tous vents, d’autres vont progressivement se murer dans une froideur et donner l’impression que plus rien ne les touche, et pourtant…
Ce détachement poussé à son paroxysme peut aboutir au cynisme, à l’humour noir, une perte totale de toutes illusions. L’individu se déshumanise…
J’insiste sur le fait que ces éléments représentent vraiment une différence par rapport à la personnalité de départ du sujet qui en souffre. La différence d’attitude est flagrante.
Un sentiment d’inefficacité s’installe, on ne se sent plus bon à rien et frustré de ne plus trouver de sens à son travail.
Dévalorisation de soi, culpabilité et démotivation : tel est le trio de choc qui s’empare de tout notre être !
C’est vrai que la rentabilité n’est plus ce qu’elle était et qu’on est moins efficace, mais pas parce qu’on est bon à rien… mais plutôt parce qu’on a voulu être trop bon dans tout.
Bien sûr, les erreurs deviennent plus fréquentes et faire des choix devient un casse-tête mais comment peut-il en être autrement puisque qu’on est vidé de toute substance vitale ?
On peut avoir la meilleure voiture du monde, sans carburant elle n’ira pas loin…
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Le burn out! Comment définir et identifier ce mal qui nous consume?
Florence Bierlaire
Psychothérapeute – sexologue clinicienne – tabacologue
Hypnose clinique générale
Bruxelles, édition (2017)