Aujourd’hui pour aborder le sujet de la comparaison, je vous emmène dans une petite histoire ….

Il était une fois, dans un petit village niché entre des montagnes majestueuses et des champs verdoyants, un vieux sage nommé Elio. Elio avait vu passer des générations et des saisons, et son visage ridé portait les marques du temps, mais ses yeux pétillaient toujours d’une lueur malicieuse. Les villageois venaient souvent le consulter pour des conseils et des récits, car il avait la réputation de transformer les soucis en éclats de rire et de distiller la sagesse dans la simplicité.

Un jour, deux jeunes amis, Clara et Marco, vinrent voir Elio, le cœur lourd. Clara se lamentait de ne pas être aussi talentueuse en musique que sa sœur aînée, tandis que Marco se sentait inférieur à son cousin, champion de course à pied.

Elio les écouta attentivement, hochant la tête de temps en temps. Puis, avec un sourire en coin, il leur dit : « Venez, asseyez-vous près du feu. Je vais vous raconter une histoire. »

« Il y a longtemps, dans une forêt lointaine, vivaient deux arbres voisins : un majestueux chêne et un délicat érable. Le chêne, avec ses branches robustes et son tronc imposant, regardait souvent l’érable et disait : ‘Regarde-moi, comme je suis fort et grand !’ L’érable, avec ses feuilles d’un rouge éclatant en automne, répondait : ‘Regarde-moi, comme je suis beau et coloré !’ »

Elio fit une pause et ajouta, avec un clin d’œil : « Un jour, un bûcheron arriva. Il avait besoin de bois pour construire une maison. Il regarda le chêne et dit : ‘Toi, tu seras parfait pour les fondations, car tu es solide et résistant.’ Puis il se tourna vers l’érable et dit : ‘Toi, tu seras parfait pour les finitions, car tu es beau et raffiné.’ Le chêne et l’érable comprirent alors qu’ils avaient chacun leurs propres qualités, essentielles et uniques. »

Clara et Marco se regardèrent, un sourire éclairant leurs visages. Elio continua : « Voyez-vous, mes enfants, se comparer aux autres, c’est comme comparer un chêne à un érable. Chacun a ses propres dons, ses propres forces. La beauté de la vie réside dans la diversité. Imaginez un monde où tout le monde serait identique, quelle tristesse ! Il n’y aurait ni couleur ni surprise. »

Il ajouta avec un rire chaleureux : « Et souvenez-vous, même les chênes majestueux ont des glands qui tombent sur leur tête, et même les érables éclatants ont des feuilles qui se dispersent au vent. Nous avons tous nos moments de gloire et nos petites maladresses. »

Les deux amis partirent le cœur léger, comprenant que leurs différences faisaient leur richesse et que la comparaison était inutile, voire risible. Ils remercièrent Elio, qui, en les regardant s’éloigner, murmura pour lui-même : « Ah, si seulement chacun pouvait voir la beauté qui réside en soi, comme le chêne et l’érable… »

Ainsi, dans ce petit village, les habitants apprirent à célébrer leurs particularités, trouvant la sagesse dans l’humour et la profondeur dans la simplicité des histoires d’Elio.

Florence,

Pour potentialiser votre bien-être et vous aider à devenir la meilleure version de vous-même !

Le dessin représenté à été réalisé par MBgg que je remercie du fond du cœur

 

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